top of page

Oonegansook, Olnegansek/Anagance

Herbe haute(Mi'kmaq)
Voie d’eau empruntée pour le transport(Malécite)

Artistes

Elisabeth et son jardin de fleurs sauvages.jpg

Élisabeth Marier

Colleen Gauvin-1.JPG

Colleen Gauvin

Anagance

 

En malécite, Oinegansek, voie d’eau empruntée pour le transport.

 

En mi’kmaq, Oonegansook, qui signifie rivage aux hautes herbes.

 

Là où dans la légende, elles ont touché la crête du ciel.

 

Pour qu’arrive ici-bas un coin de nirvana.

 

Pour que les étoiles collées sur le dôme céleste nous réchauffent.

 

Là où les mocassins enchantés dansent à la pleine lune.

 

Sur ces herbes soyeuses.

 

Là où les animaux se parlent lorsque les humains sont distraits.

 

Là où les oursons se promènent avec un collier de perles, le wampum.

 

Là où se cachent dans les herbes hautes les lutins magiques.

 

Là où le frêle canot danse aux ruissellements des eaux qui inondent le creux de la vallée pour rejoindre la Petitcodiac.

 

Anagance, anagramme de la vie en crue, à la frontière des états de la matière, en mouvance vers la baie Française, dite Fundy, où se trouvent les plus hautes marées du monde.

 

Pas loin du Cap Enragé.

 

Anagance, qui vibre avec les plaques tectoniques, amalgame des quatre éléments.

 

Le cinquième étant l’amour.

Elisabeth et son jardin de fleurs sauvages.jpg
Elisabeth Marier-oeuvre.JPEG

Élisabeth Marier

Caraquet, N.-B.

Élisabeth Marier est venue habiter au Nouveau-Brunswick en 2007. Son  parcours initial de formation  se déroule à Québec où elle obtient un Baccalauréat en arts plastiques de l’Université Laval.  Son intérêt  pour le matériau verre l’amène à se joindre en 1985 à d’autres artistes et artisans pour concevoir et mettre en place une formation artistique reliée au travail du verre.  De là, plus de vingt années d’enseignement à Espace Verre et un travail de création diffusé nationalement et internationalement.

​

L’œuvre qu’elle a réalisée pour l’exposition Irréductibles racines s’inspire du texte de Claude Le Bouthillier dans son recueil Terre tissée. ‘’Anagance, anagramme de la vie en crue, à la frontière des états de la matière, en mouvance vers la Baie Française dite Fundy où se trouvent les plus hautes marées du monde.’’

​

La sculpture Oinegansek, du malécite-passamaquoddy pour dire la voie d’eau empruntée pour le transport, est un amalgame d’images qui évoquent une dématérialisation. La structure est friable, l’esquif se fragmente. Le verre à vitre s’est dévitrifié;  issu du sable fondu, équilibre précaire, il  tend à recristalliser…  

Elisabeth Marier
Colleen Gauvin-1.JPG
Colleen Gauvin.JPG

Colleen Gauvin

Première Nation
Eel River Bar, N.-B.

Colleen Gauvin est originaire de la Première nation d’Eel River Bar, au Nouveau-Brunswick. Elle est la fille aînée de Margaret Labillois. 

 

Colleen Gauvin enseigne sa culture aux plus jeunes à Eel River Bar. Elle leur enseigne le respect, l’amour, le langage, l’art de la confection de mocassins, le chant et l’art du tambour traditionnel. Ainsi sa passion pour la culture autochtone se transmet chaque jour à une cinquantaine d’enfants de sa communauté.

 

Son œuvre est une paire de gants en peau d’original. Pour elle, la réalisation de ce travail est un acte empreint d’amour.

​

Dans le cadre de l’exposition Irréductibles racines, l’artiste est associée au nom « Anagance ».

Colleen Gauvin
bottom of page