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Esgenoöpetitg/Burnt Church

Poste de guet

Artistes

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Rachel Dugas

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Carolyn Bartibogue

Burnt Church

 

Artefacts millénaires, trace d’ocre rouge.

 

Mission du père Bonaventure sous le régime français.

 

Église canonnée, brûlée en 1758 par Murray, l’adjoint de Wolfe.

 

Esgenoöpetitg ou Esginoo o putich : poste de guet.

 

Beau coin, en effet, pour guetter et voir venir.

 

Burnt Church, que les Français nommaient Chenabodiche.

 

Les vieux parlent d’aller à la « Pointe » ou à la mission célébrer Sainte Anne.

 

Anguilles, huîtres, blés d’Inde.

 

S’ajoutent maintenant homards et crabes.

 

Calumet de paix qui s’éteint quand le homard divise.

 

Hache de guerre qu’on enterre quand le partage est fraternel.

 

Suivre les chemins d’époque, les rivières, veines et artères du territoire.

 

Avec le canot pour louvoyer entre les écueils.

 

Et le portage quand l’obstacle est trop grand.

 

S’en inspirer.

 

Acadiens-mi’kmaqs : même limon, même terre, alliance bénéfique.

 

Chanceux que nous sommes de connaître le temps cyclique, les marqueurs du temps qui reviennent, le respect de la nature et des animaux grâce aux frères amérindiens.

 

Esgenoöpetitg, là où les épinettes géantes, noircies par la sauvagerie de ce pays d’embrun, semblent pomper la sève des nuages.

 

Là où surgit l’énergie millénaire pour un peuple en résurrection.

 

Là où on rendra hommage au soleil levant pour le CMA 2009.

 

Esginoo o putich, lieu d’espérance; ils font des enfants.

 

Au rythme des tambours et des battements du cœur, un court, un long, un court, un long.

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Rachel Dugas

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Orangeville, Ont

Rachel Dugas est originaire de Caraquet, au Nouveau-Brunswick. Elle vit maintenant à Orangeville en Ontario.

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Artiste autodidacte, elle a une prédilection particulière pour la sculpture d’argile et elle a participé à de nombreuses expositions solos et de groupe.

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On retrouve des sculptures publiques de Rachel Dugas à Caraquet, notamment l’œuvre L’Envol, installée sur le site de l’hôpital de Caraquet, ainsi qu’une sculpture sur bois installée sur le site du Village historique acadien.

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L’œuvre qu’elle a réalisée dans le cadre de l’exposition Irréductibles racines est inspirée de l’origine mi’kmaq du nom « Burnt Church ».

Lucien Dugas
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Carolyn Bartibogue

Première Nation
Esgenoopetitj, N.-B.

Carolyn Batibogue est une artiste de la Première nation d’Esgenoopetitj, au Nouveau-Brunswick.

 

Aussi sacré que l’ancien rituel nocturne, cette robe représente l’inspiration et la quintessence de l’esprit féminin. La source d’inspiration de ce vêtement provient d’un rituel sacré qu’on observe rarement de nos jours et par lequel ceux qui y participent peuvent explorer leur spiritualité et s’approcher du Créateur.

 

Le vêtement d’apparat (regalia) est un présent de la déesse des bois en l’honneur des êtres stellaires. Il est aussi unique que la rencontre personnelle de l’artiste avec le Créateur. 

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Dans le cadre de l’exposition Irréductibles racines, l’artiste est associée au nom « Burnt Church ».

Carolyne Bartibogue
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