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Calaket/Caraquet

Rencontre de deux rivières

Artistes

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Pauline Bujold

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Robert Pictou

Caraquet

 

Calaket, Carraquet, Karaquet, Caraquette.

 

Lieu de divers peuplements.

 

À l’embouchure de deux rivières, le nord et le sud se rencontrent.

 

Certains croient que Caraquet vient du même nom en Normandie.

 

Pour d’autres, finalement, d’un bateau nommé caraque, il n’y a qu’une lettre à franchir.

 

Caraquet, rencontre de deux peuples, les Acadiens et les mi’kmaqs.

 

Rencontre de trois peuplements : les Normands au Ruisseau-à-Isabelle, les Québécois au centre, les déportés de Grand-Pré et Port-Royal à Sainte-Anne-du-Bocage.

 

La rencontre de trois métiers : mer, terre, forêt; le filet, la herse, le billot.

 

La rencontre de tant d’espoirs pour repartir le long de cette flèche littorale.

 

Que de mœurs et d’accents différents sur les goélettes au nez rond.

 

Lien et chef-lieu entre les deux rives de la baie des Chaleurs; la morue et l’amour.

 

Un temps, le plus long village du monde : trente kilomètres.

 

Et l’espoir avec la grande grant de 1784 : nos terres au sceau royal.

 

Caraquet, où les émeutes de 1875 ont permis de sauver les écoles dans le sang de Louis Mailloux. Où trois mille Acadiens se libèrent du joug non pas de 80 anglophones, mais d’un empire.

 

Puis, s’implantèrent le collège du Sacré-Coeur et le couvent des sœurs Notre-Dame.

 

Vint aussi l’espoir avec les coopératives, les chantiers navals, les chalutiers pour en finir avec l’exploitation des Loggie, des Robin et leurs rejetons.

 

En 1963, trente-et-un chars allégoriques au Festival acadien; aujourd’hui, tintamarre mondial.

 

Et la beauté des flottes de pêche décorées pour la bénédiction des bateaux. 

 

L’Ovatek, capsule de survie, telle l’arche de Noé, traversera le déluge s’il le faut.

 

Persévérance, créativité d’un peuple, noblesse de la posture, du regard, du geste, de la voix. 

 

Symbole et mystère envoûtant que ce village gaulois d’Astérix nommé Caraquet.

 

Ode aux professionnels, aux ouvriers, aux artistes, aux gens simples du quotidien, Pays à l’identité trempée dans le quartz de cette capitale de l’Acadie.

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Pauline Bujold

Campbellton, N.-B.

Pauline, vit présentement à Campbellton au Nouveau-Brunswick. Artiste accomplie, elle a participé à de nombreuses expositions.  L’une de ses sculptures fait partie de la Collection d’art permanente du siège social d’UNI Coopération financière, à Caraquet au Nouveau-Brunswick.

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L’œuvre qu’elle a réalisée pour l’exposition Irréductibles racines est inspirée de l’origine mi’kmaq du nom « Caraquet ».

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C’est à travers plusieurs générations que le sens des deux rivières prend sa source. L’artiste est demeurée sensible aux réalités de ce monde à travers la famille et l’enfance. Les enfants sont beaux car le reflet qui traverse leurs yeux emprunte toute la poésie de leur territoire réel comme de leur territoire intérieur. Avec force et douceur, l’artiste nous parle, à travers cette œuvre, de la nécessité d’habiter sans compromis son univers intérieur.

Pauline Bujold
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Robert Pitcou

Première Nation
Eel River Bar, N.-B.

Robert Pictou est un artiste des Premières nations originaire de la communauté d’Eel River Bar, au Nouveau-Brunswick. Cet artiste a exploré différentes techniques et possède une grande habileté à graver le bois. Il réalise également des canots en écorce de bouleau, dans le respect de la tradition mi’kmaq. 

 

Robert Pictou est un artiste inspirant pour sa communauté et enseigne aux plus jeunes l’art traditionnel du canot d’écorce.

 

Il a participé à quelques reprises au Festival des arts visuels en Atlantique et ce, pour le plus grand plaisir des visiteurs.

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L’œuvre qu’il a réalisée pour l’exposition Irréductibles racines est inspirée de l’origine mi’kmaq du nom « Caraquet ».

Robert Pictou
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