top of page

Elmugwadasik/Lamèque

La tête est tourné de côté

Artistes

Alexandre Robichaud .JPG

Alexandre Robichaud

Tammy Francis-1.jpg

Tammy Francis

Lamèque

 

Sœur jumelle de Miscou.

 

L’île Lamèque, en mi’kmaq Elmugwadasik, signifie : la tête est tournée de côté.

 

Il ne manque que la plume d’aigle.

 

On parle aussi du flux des marées.

 

Et il y avait un campement mi’kmaq à la Pointe Alexandre.

 

Nicolas Denys, la grande barbe, qui y séjourne dès 1645, écrit : « (...) la terre y est sablonneuse et ne laisse pas d’estre bonne. »

 

Aux alentours, les bancs de pêche : de Miscou, des Américains, des Orphelins, à Pierre, à Bradelle, à Bennett. Les dangers de la grande batture. 

 

Pays des mûres et des pointes, celle à petit Jean, à Alexandre, à canot et son île Capri. Sans oublier la terre glaise de diverses couleurs, pour peinturer bateaux et maisons à la Pointe à peinture.

 

L’époque des maîtres d’école ambulants, des tourbières et marais salants.

 

Un temps, le joug des jersiais Fruing.

 

Puis le dévouement des religieuses de Jésus-Marie avec le couvent dès 1922.

 

Sans oublier les concours de chants grégoriens.

 

Hommage à Mgr Chiasson pour la coopérative dès 1938.

 

Puis celle des pêcheurs de l’île, la poissonnerie Port-Royal.

 

Festival de la tourbe; les pommes de pré rougissent de joie.

 

L’église psychédélique de Sainte-Cécile enchante par le Festival international de musique baroque.

 

Lamèque, l’île aux deux ponts, aux épinettes noires, blanches, rouges. 

La noblesse dans le nom du ruisseau Charlemagne.

 

Sentiment d’appartenance des insulaires, liens de parenté, liens maritaux.

 

À Pigeon Hill, les falaises de grès sculptent l’accueil dans les grottes de l’espoir.

 

Elles se souviennent du cabestan qui montait les bateaux sur la grève Lamèque, les gens sont « toute d’une pièce », ils ont du cœur au ventre.

 

Et de belles voiles au corps pour accueillir grands vents, éoliennes et surf sur la vague.

Alexandre Robichaud .JPG

Alexandre Robichaud

Alexandre-Robichaud-oeuvre.JPEG

Montréal, Qc.

Originaire de Lamèque, au Nouveau-Brunswick, Alexandre Robichaud a obtenu un baccalauréat en arts visuels à l’Université de Moncton. En 2007, il a reçu le grand prix du Festival International de Montréal en Art et, en 2006, le prix Découverte de ce même festival. En 2003, il s’est mérité le grand prix du Concours des arts visuels de la Francophonie dans le cadre du Festival des arts visuels en Atlantique. Il poursuit actuellement sa démarche en arts visuels à Montréal. 

 

L’œuvre qu’il a réalisée pour l’exposition Irréductibles Racines est inspirée de l’origine mi’kmaq du nom « Lamèque ». L’œuvre s’intitule Archipelagos. Il s’agit d’une peinture à l’huile et scellant plastique sur bois. 

 

Son œuvre se déploie dans des tons d’ocre et des nuances couleur de terre ; sorte de retranscription d’une carte géographique aux allures primitives retraçant le territoire de Shippagan-les-Îles. 

Alexandre Robichaud
Tammy Francis-1.jpg

Tammy Francis

tammy francis.JPG

Première Nation
Esgenoopetitj, N.-B.

Artiste en arts visuels, elle est originaire de la Première nation d’Esgenoopetitj, au Nouveau-Brunswick. Il y a environ douze ans qu’elle confectionne des vêtements traditionnels (en anglais : « native regalia »).

 

L’un des grands plaisirs de cette artiste est de voir les gens danser vêtus de ses créations vestimentaires décorées de rubans et d’appliqués de tissus.

 

Elle aime particulièrement se servir du magnifique motif de l’étoile à huit pointes qui d’ailleurs revient d’ailleurs dans ses créations dans différentes couleurs : blanc, rouge, jaune et noir.

 

Chacune de ses œuvres représente un voyage particulier au cœur de sa culture et de sa spiritualité. La plupart sont réalisées avec la précieuse complicité de sa mère. 

​

L’œuvre qu’elle a réalisée pour l’exposition Irréductibles Racines est inspirée de l’origine mi’kmaq du nom « Lamèque »

Tammy Francis
bottom of page