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Maissimeuassi/Miramichi

Territoire des Mi'kmaqs

Artistes

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Marielle Poirier

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Roderick Simon

Miramichi

 

Territoire des mi’kmaqs : culte au soleil.

 

Rivière majestueuse, autoroute d’antan à l’allure de grand fleuve.

 

La tribu des Porte-Croix connaissait ce symbole avant l’arrivée des Blancs.

 

Elle ornait leurs canots d’écorce.

 

Puis, Jacques Cartier parle de la baie Saint Lunaire.

 

Il y eut le fort Sainte-Croix du sieur Denys, gouverneur et lieutenant-général du Cap-Breton à Gaspé.

 

Les pérégrinations du récollet Chrestien Le Clercq.

 

La résistance, la guérilla au camp de l’Espérance lors des déportations.

 

Trois mille Acadiens dans les calamités : faim, froid, maladie, guerre.

 

Ont survécu grâce aux mi’kmaks.

 

L’infatigable sieur de Boishébert.

 

Son nom se transforme en Beaubear island; un mépris de l’histoire.

 

Le légendaire Beausoleil Broussard nous interpelle.

 

Pays des grands pins blancs qui rappelle Longfellow.

 

« C’est l’antique forêt!... Les pins au long murmure... » 

 

Miramichi, des géants de cent vingt pieds de haut, quatre de large.

 

Comme des totems.

 

Pour les mâts des navires de la marine britannique.

 

Aujourd’hui, terre d’Irlande, toile mi’kmak, teinte acadienne.

 

Pâtes et papier, saumon et truite, chasse et pêche

 

Dans ce chef-lieu, carrefour des cultures.

 

La vie bouillonne dans cette marmite d’effervescence.

 

Où le riz sauvage se mêle aux soupes de devant de porte et au trèfle à quatre feuilles.

 

À la recherche du quatrième pétale, de la tête de violon et de l’étoile de mer.

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Marielle Poirier

Grande-Anse, N.-B.

Originaire de Maisonnette, au Nouveau-Brunswick, elle vit désormais à Caraquet. Elle possède un baccalauréat en Arts Plastiques de l’Université du Québec à Montréal.

 

Artiste fortement imprégnée par le milieu dans lequel elle évolue, elle se passionne pour la sculpture sur argile. L’intérêt qu’elle porte aux arts visuels remonte à sa plus tendre enfance. Petite, elle observait sa mère fabriquer des objets artisanaux avec des miroirs, des bouteilles d’eau de javel vides, des pierres et des coquillages, qu’elle vendait ensuite dans les communautés avoisinantes ou qu’elle exposait dans sa cour. 

 

Pour créer ses œuvres, Marielle Poirier utilise sa mémoire émotive et puise à même ses expériences de vie. Elles sont alimentées par une belle fantaisie et inspirée de situations cocasses.

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Cette sculpture met en valeur la beauté et la noblesse d’un visage aux traits amérindiens. Parmi les sources d’inspiration pour la réalisation de cette œuvre, mentionnons le culte du soleil, la Baie Lunaire (disait Jacques Cartier), la rivière à l’allure de grand fleuve et le fait que trois mille Acadiens y ont survécu grâce aux Mi’kmaqs lors de la déportation en ces lieux. 

 

La citation suivante des paroles du chef Dan George a également fortement influencé la création de cette œuvre :

 

« Lorsque la peau de mon visage sera ridée comme l’écorce, mon esprit quittera mon corps pour aller habiter un arbre. J’ai la terre pour visage ! Si tu méconnais l’un, tu négligeras l’autre ! Si tu blesses l’un, l’autre portera la cicatrice ! Si tu méprises l’un, l’autre en sera déshonoré ! »

Marielle Poirier
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Roderick Simon

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Miramichi, N.-B.

Artiste des Premières nations, Roderick Simon puise sa source d’inspiration de ses ancêtres. 

 

Son œuvre semble faire référence à un paysage imaginaire brossé librement avec des couleurs vives. La modernité du tableau séduit et invite à la rêverie.

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Dans le cadre de l’exposition Irréductibles racines, l’artiste est associé au nom « Miramichi ».

Roderick Simon
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