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Anigeog/Neguac

Ne pas être situé(e) au bon endroit

Artistes

Mario Cyr par Maurice Henri1.JPG

Mario Cyr

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Jaime Patles

Neguac

 

Aux confins de la péninsule, trait d’union avec la Miramichi.

 

Passerelle vers les mi’kmaqs de Esginoo o putich.

 

Alliance avec la Tabusintac.

 

Comme un mantra : Nigaweck, Nigawniek, Negayak, Neguaak, Negowak, Neguwack.

 

Et Annikeooek, Anigeog qui veut dire : mal situé ou Annie erre seule.

 

Ou encore femme ou terre inféconde.

 

Que de versions stériles.

 

Et pourtant, Neguac, terre féconde et femme porteuse de vie.

 

Pays qui ondule jusqu’à la mer.

 

Il y eut Richard Denys de Fronsac et son fortin à quatre bastions dans les alentours de Pointe-à-la-Croix.

 

Et la rivière des caches où s’installèrent les cinq frères Savoie.

 

Il y eut Otho Robichaud, premier juge de paix en Acadie.

 

Veille l’Île aux Foins, nommée île française par les mi’kmaqs.

 

Déjà truffée de vigneaux pour la morue.

 

Maintenant parc provincial et sanctuaire d’oiseaux.

 

Le bruissement dans les arbres multicolores envoûte.

 

Les bouleaux longs se découpent sur la cime du ciel comme des reines en exil.

 

À l’orée des marais salants et du foin des prés.

 

Neguac, omniprésence de la mer nourricière.

 

La hêtrière à Beausoleil et les huîtres.

 

Neguac, qui a fondé l’arrière-pays, Fair isle, Lagacéville, Lavillette...

 

Qui, au rythme des siècles, a vécu en paix avec les mi’kmaqs.

 

Jusqu’aux tensions des pinces de homard... 

 

Mais, depuis peu, retour aux sources, espoir de partage et d’harmonie.

 

Pour ne plus errer seule et redevenir porteuse de vie.

Mario Cyr par Maurice Henri1.JPG
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Mario Cyr

Moncton, N.-B.

Originaire de Rivière à la truite, Mario Cyr habite à Moncton. Ingénieur de formation et artiste accompli, il y a déjà 23 ans qu’il crée et œuvre en vivant de son art. Il a évolué pendant 12 ans dans le secteur des métiers d’art et a remporté des prix d’excellence à l’échelle atlantique et à l’échelle nationale. Il œuvre en peinture depuis 1997 et compte à son actif plus d’une vingtaine d’expositions solo et autant d’expositions de groupe. Il a donné au-delà d’une centaine de performances de création devant public au Canada, en France et en Roumanie. Son œuvre principale, projet en évolution depuis 5 ans, est une œuvre d’art relationnel intitulée Le Parloir.

 

L’œuvre qu’il a réalisée pour l’exposition Irréductibles racines est inspirée de l’origine mi’kmaq du nom « Neguac ».

 

« Quelques graines ont échoué sur une terre trop pauvre pour nourrir leur croissance. Elles se sont liées entre elles et se sont enracinées dans le sable. Une grande vague blanche les protège du feu et des prédateurs. »

Mario Cyr
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Jaime Patles

Première Nation
Natoaganeg, N.-B.

Jamie Patles est originaire  de la Première nation de Natoaganeg, au Nouveau-Brunswick. Elle dessine, peint, crée et s’intéresse à l’art depuis qu’elle peut tenir un crayon. 

 

Elle a étudié la décoration intérieure à l’institut Interior Design, à Montréal, en 2003 et en 2004. 

 

Son œuvre représente un tipi, par lequel elle a voulu montrer que chaque tribu avait son propre style d’habitation. À l’origine, les Mi’kmaq bâtissaient des wigwams de forme conique, mais au cours du dix-septième siècle, ils ont commencé à bâtir d’une autre façon.  

 

Ce type de tipi était construit en juxtaposant des bandes d’écorce de bouleau qui étaient par la suite cousues ensemble avec des racines d’épinette. La porte du tipi était orientée vers l’est afin de recevoir la lumière du matin. Une petite place pour un foyer de pierre était réservée au centre du tipi et la fumée s’échappait par une ouverture effectuée au sommet.

 

Les Mi’kmaq étaient nomades et ce style de tipi convenait vraiment à leurs déplacements parce qu’il était fait de matières légères, se construisant et se démontant facilement.

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Dans le cadre de l’exposition Irréductibles racines, l’artiste est associée au nom « Neguac ».

Jaime Patlas
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