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Anigadoo/Nigadoo

Cachette ou gîte

Artistes

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Carole Bherer

Jonathan Labillois    photo by Emlyn B James   pour la collection Irréductibles racines.jp

John Peter Labillois

Nigadoo

 

Comme un diamant, Nigadoo a plusieurs facettes.

 

On parle de Nickadam où les mi’kmaqs venaient se protéger des intempéries.

 

On parle aussi de Ligatog pour évoquer rivières des caches ou cachette, réserve de vivres ou encore abri pour les bateaux près des petites maisons.

 

L’embouchure de la rivière Nigadoo est nommée le Goulet.

 

Arrivent en 1797 les fondateurs de la région : Boudreau, Laplante, Doucet.

 

Ils s’installent entre Beresford et Rockville : le Grand Petit Rocher.

 

Pays de pêche, de forêts, de mines, de pépinières de talents.

 

L’époque de la « factrie » à homard des Windsor : trois sous la livre en 1932.

 

Et Athanase Boudreau, meunier avec moulin à vent et à farine.

 

Graissé avec des têtes de hareng.

 

L’écluse est emportée par les glaces en 1953.

 

Il y eut le vieux moulin de Nigadoo : grains et bois.

 

Un restaurant honore le nom et le lieu.

 

Nigadoo, rivière à débit rapide qui part d’en haut.

 

Du village de Nicolas Denys d’où on voit la mer.

 

Nigadoo, fidèle à son nom, a mis à l’abri langue et culture.

 

À l’orée du juvénat des frères du Sacré-Cœur.

 

La Société de l’Acadie du N.-B. résiste avec le Vent d’est. 

 

Nigadoo, petit hameau qui a produit un grand homme.

 

On dit que ça prend un village pour élever un enfant.

 

Parmi des obstacles sans nom, il fut l’artisan du premier congrès mondial acadien.

 

Une sculpture de Gilbert LeBlanc nous le rappelle.

 

André Boudreau reste dans nos mémoires et dans nos cœurs.

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Carole Bherer

Caraquet, N.-B.

Née à Montréal de racines acadiennes, Carole entreprend ses premières formations en arts visuels en 1975 et termine un baccalauréat en arts visuels de l’Université Bishop en 1994.

 

Établie à Bathurst en 1998, elle demeure présentement à Caraquet. Carole participe au FAVA de Caraquet (2000 – 2010), et expose à la Galerie Georges Goguen (2003), à la Galerie Bernard Jean de Caraquet (2006, 2010, 2015), au Théâtre Capitol (2015), aux centres communautaires du Nouveau-Brunswick (2016, 2017, 2020) et à la Galerie 12 (2016, 2019). En 2009, elle est sélectionnée pour l’exposition Irréductibles racines et pour le Symposium d’art actuel : Espaces Cathédrales de Caraquet. En 2013, elle reçoit une bourse de formation professionnelle d’artsnb.

 

Sensibilisée à l’importance de la créativité dans l’éducation, Carole élabore dix-neuf projets avec les élèves des niveaux primaires tels Génie Arts et Une école, une artiste, rejoignant plus de 2050 élèves (2004 à 2018). Elle offre aux intervenants du milieu scolaire et aux adultes des formations sur le processus créatif (2008, 2011, 2014, 2016).

 

Ses voyages en Méditerranée, en Europe, en Asie, et en Australie, et ses explorations de plongée sous-marine à travers le monde définissent sa passion pour la mer et la couleur bleue, éléments qui sous-tendent la recherche de sa démarche artistique.

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L’œuvre qu’elle a réalisée pour l’exposition Irréductibles racines est inspirée de l’origine mi’kmaq du nom « Nigadoo ».

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Dans cette œuvre, la notion de maison rejoint l’idée d’un habitat lumineux apparaissant à l’horizon tel un refuge : seconde peau faite sur mesure pour abriter les rêves de l’homme.

Carole Bherer
Jonathan Labillois    photo by Emlyn B James   pour la collection Irréductibles racines.jp
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John Peter Labillois

Victoria, BC.

Membre de la bande de la Première nation Mi'kmaq de Ljonpaintistuguj, à Gaspé, au Québec, le talent de Jonathan a été reconnu dès sa plus tendre enfance et s'est développé en suivant le programme des beaux-arts du Collège Dawson. Il a également fréquenté le Nova Scotia College of Art and Design, où il s'est spécialisé en gravure et en peinture.

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Ses œuvres ont été exposées dans tout le Canada et sont exposées en permanence à la Gallery of Fine Art de Halifax, en Nouvelle-Écosse. Son héritage culturel et l'importance qu'il accorde à son art lui confèrent un sens de la couleur et un style distinctif par sa méthode et sa vision.

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Mettant l'accent sur les stéréotypes autochtones et l'art autochtone dans la culture moderne, son art tente d'examiner la place de l'art autochtone dans la société, ainsi que la place de l'artiste autochtone dans le monde de l'art. Ses représentations plus grandes que nature des peuples autochtones témoignent de sa passion pour l'art et son héritage autochtone.

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Jonathan Labillois réside actuellement à Victoria, en Colombie-Britannique, au Canada, où il continue d'élargir son œuvre et ses sujets.

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Dans le cadre de l’exposition Irréductibles racines, l’artiste est associé au nom « Nigadoo ».

Jhon Peter Labillois
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