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Kitchipogteo/Richibouctou

Le grand feu

Artistes

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Nathalie Daigle

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Peter Clement

Richibouctou

 

Où se trouvait la tribu mi’kmaq la plus puissante des Maritimes qui porta la guerre contre les Anglais jusqu’au Cap-Breton.

 

Richibouctou, rivière en feu quand le soleil s’y mire. 

 

Certains disent KITCHIPOGTEO qui signifie : Le grand feu.

 

 Pour d’autres, c’est Lichibucto : rivière entrant dans les bois.

 

Un peu d’histoire. On parle des Basques et de leurs tuiles rouges qui, dès 1523, venaient pour l’huile à la baleine. 

 

Cartier, en 1534, parle dans son journal de la baie de Richibouctou et de celle de Kouchobouguac. Il y aurait eu un dénommé Borjin d’Islande qui décrivit ces rives vers 1620. Puis, en 1660, le missionnaire Ducreux écrivit en latin Regibuctuii et une carte publiée à Paris en 1661 indique Richibouctou.

 

 Quant à Nicolas Denys, il mentionne le nom de Rechibouctou en 1672. 

 

Ne pas oublier les Jésuites qui fondèrent au dix-septième siècle la mission Saint-Antoine-de-Padoue à Richibouctou-Village.

 

Il y a encore une île située à l’embouchure de la rivière Gaspareau, connue comme rivière à la pirogue, qui fut aussi baptisée Richibouctou. 

 

Et Louis d’Amours, Sieur de Chauffours, avait un lien sur les terres de la rivière de Kouchibouguac jusqu’à Cocagne. En 1682, il avait bâti un fort et deux petites maisons à Richibouctou-Village. Quand il venait, les mi’kmaqs qui gardaient le fort fêtaient et festoyaient.

 

En 1783, il y eut la création de la réserve de Indian Island puis celle de Big Cove sanctionnée en 1802. On raconte qu’en ces temps, Joseph Gueguen de Cocagne servait d’interprète entre Amérindiens et Anglais de Richibouctou pour des litiges.

 

On parle d’industrialisation, dès le début du dix-neuvième siècle, avec la construction navale de transatlantique. Deux cent cinquante-quatre bateaux vinrent à l’été 1853.

 

Que de dates à ne pas oublier, surtout celle des retours acadiens de 1787, et il faut aussi savoir qu’un premier ministre du N.-B., Pierre Veniot, un Acadien, y est né.

 

L’arrivée des loyalistes se fit une dizaine d’années plus tard : Écossais, Irlandais, Anglais. Richibouctou devint alors Liverpool - ville du Yellow Submarine des Beatles - puis redevint Richibouctou en 1832. 

 

On parle d’effervescence religieuse comme en témoignent les nombreuses églises : catholique, anglicane, méthodiste, presbytérienne.

 

Tout à côté, Richibouctou-Village, un éden ciselé par la mer et les « cannes » de homard enrobées de versets de la Bible qui parlaient du paradis ou du jugement dernier.

 

Richibouctou et sa sœur jumelle Rexton fêtent au Festival des pétoncles avec le groupe de musique Les revenants, et sans oublier la bière d’Alexander Keith; ce dernier passa par ce lieu avant de devenir un riche brasseur.

 

Richibouctou, où il faut chercher le trésor des De Grasse quand le soleil se mire dans l’eau et que l’or coule.

 

Je sens monter du sol, du village de Saint-Louis jusqu’à Cap-Lumière, une mélopée amérindienne sauvage et primitive, un chant d’une pureté exquise bercé par la rivière en feu de Richibouctou qui plonge ses racines dans un terreau complexe et fertile.

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Nathalie Daigle

Gore, Qc.

Nathalie Daigle vit à Gore, au Québec. Artiste peintre, elle a participé à quelques reprises au Défi de création en direct du Festival des arts visuels en Atlantique. Son thème de prédilection est la nature. 

 

L’œuvre qu’elle a réalisée dans le cadre de l’exposition Irréductibles racines est inspirée de l’origine Mi’kmaq du nom « Richibouctou » et signifie en Mi’kmaq « grand feu » ou « rivière de feu ». 

 

Pour l’exposition, elle a réalisé un tableau saisissant, tant par l’utilisation spontanée des couleurs primaires que par le mouvement lyrique qui s’en dégage.

 

L’œuvre se déploie tel un vitrail enflammé dans un mouvement irréductible porté par la mouvance d’une vague. Ou est-ce plutôt une terre se transformant peu à peu en barque de lumière. 

Nathalie Daigle
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Peter Clement

Première Nation
Big Cove, N.-B.

Peter Clement est un artiste visuel de la Première nation de Big Cove. Il œuvre dans sa communauté en tant qu’artiste depuis de nombreuses années. Son travail a été reconnu à travers diverses communautés mi’kmaq, et on retrouve ses œuvres dans de nombreuses collections privées.

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Dans le cadre de l’exposition Irréductibles racines, l’artiste est associé au nom « Richibouctou ».

Peter Clement
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