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Lustagooch/Ristigouche

Rivière propice au canotage

Artistes

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Joane Dugas

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Derek Letourneau

Ristigouche

 

Pour s’y rendre, les mi’kmaqs auraient marché dans la direction du levant, de l’aube au crépuscule, pendant 77 jours. Ce qui détermine leur lieu de départ.

 

Ils nommèrent la baie de Ristigouche Gtan Nemetjoie, signifiant mer poissonneuse.

 

Et la région Papisi genatg, lieu de fête et de rassemblement en temps de paix.

 

De leur capitale, Tchigouk (Atholville), ils régnaient sur les bandes de Miscou, Pokemouche, Nipisiguit, Miramichi et Percé.

 

Le père Pacifique raconte que Ristigouche aurait été donné à toute la région par un chef mi’kmaq qui, bravant l’autorité de son père, aurait donné le signal d’extermination d’un groupe d’Iroquois par ce cri : « listo gotj » qui voudrait dire : désobéis à ton père.

 

Ce lieu signifie encore une main à cinq doigts dont Ristigouche serait le pouce puisque quatre rivières l’alimentent.

 

Et, selon une légende, Dieu aurait créé l’homme à l’embouchure de la Ristigouche puis il aurait donné la Gaspésie en cadeau à l’être qui venait de naître.

 

Listu guj : Ula wegewas’g’p tan Hiatew ugjet Pilei Wanjuagine tujiw 1760. Ristigouche : C’est ici que fut scellé le sort de la Nouvelle-France en 1760.

 

Par la bataille navale de la Ristigouche.

 

Où le Marquis de Malauze tira ses derniers boulets rouges.

 

Mais Lévis, à Montréal, avait brûlé ses drapeaux, la Nouvelle-France n’est plus.

 

Toutefois l’oriflamme française flottait encore au mât des corsaires acadiens à la mi-juillet 1760, vers la fin de la deuxième main de la lune où les oiseaux perdent leurs plumes.

 

Ristigouche, lieu de mémoire avec aux alentours le hameau de La petite Rochelle, le cimetière de l’île gardé par les majestueux hérons et les trésors de fossiles à la pointe Miguasha Restigouche, royaume du saumon qui frétille.

 

Où les présidents américains taquinent le roi de la rivière.

 

Quant aux autres héroïnes et aux héros obscurs, harassés par le labeur et gage de notre survie, leur histoire est à faire.

 

Il faudrait commémorer par un festin entre le 19 septembre, jour de la lune où le chevreuil court sa femelle, et le début octobre, lune des amours de l’orignal.

 

Rivières mythiques, joyau touristique avec pain de sucre et têtes de fougère, baie chaleureuse, montagnes bleutées de la Gaspésie.

 

Ne le dites à personne!

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Joane Dugas

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Caraquet, N.-B.

Joane Dugas est originaire de Caraquet, au Nouveau-Brunswick. Elle est la directrice générale du Festival des arts visuels en Atlantique (FAVA) depuis 26 ans déjà. Lors d’un séjour à Montréal, un peu plus d’une vingtaine d’années passées, elle suit une formation en sculpture d’argile avec Robert Fortier. Ce stage influencera ses projets de création et donnera lieu à une série d’ateliers de sculpture qu’elle animera par la suite en différents lieux, notamment en milieu scolaire.

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Joane Dugas a réalisé une première exposition solo Murmure de terre ainsi que plusieurs expositions de groupe et a participé à différents événements en arts visuels. Elle a participé à l’exposition de groupe Tropisme à la Place du Vieux Couvent, à Caraquet.

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L’œuvre Aux sources de la vie qu’elle a réalisée pour l’exposition Irréductibles Racines porte sur l’origine Mi’kmaq du nom « Ristigouche ».

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L’œuvre est un diptyque qui comprend une peinture et une sculpture d’argile. La sculpture, une figure de terre cuite arborant figure de femme se déployant devant une toile où rayonne une autre figure, d’un rouge incandescent, appel mystérieux d’un proche et lointain devenir.

Joane Dugas
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Derek Letourneau

Première Nation
Big Cove, N.-B.

Derek Letourneau est originaire de la Première nation de Big Cove, au Nouveau-Brunswick. Inspiré par les créations de son père, il a commencé, au début de son adolescence, à de petits objets en bois. 

 

Son travail consiste à découvrir ce qui se cache à l’intérieur de la pièce de bois qu’il s’apprête à sculpter et de parvenir à faire émerger, à travers la forme qu’il sculpte, l’esprit de ce qui s’y trouve. Cette façon de sculpter est un héritage qui provient de sa culture mi’kmaq.

 

Ses œuvres font partie de collections privées, partout en Amérique du Nord.

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L’œuvre qu’il a réalisée dans le cadre de l’exposition Irréductibles racines est inspirée de l’origine mi’kmaq du nom « Ristigouche ».

Derek Letourneau
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