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Neskik Mskoto’q/Scoudouc

Grandes prairies

Artistes

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Herménégilde Chiasson

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Margaret Labillois

Scoudouc

 

La rivière du même nom.

 

Schoudouc, Squidouc, Squédouc, Schadouc.

 

Qui veut dire : grandes prairies.

 

Pas loin du boisé de l’Aboujagane qui évoque un collier de perles.

 

Pas bien loin aussi du massif du grand Maringouin.

 

Scoudouc fut fondé en 1808.

 

L’église Saint-Jacques-le-Majeur veille.

 

Il y eut le chemin de fer Saint-Jean-Scoudouc-Pointe-du-Chêne.

 

Puis le culte de la Vierge Marie qui apparaît vers 1883.

 

Avec statue installée sur la grande route.

 

Et des études ethnologiques en 1896 sur ces apparitions mariales par le père Bourgeois.

 

L’on publiait alors le maître Guillaume.

 

Comme ailleurs, ledit progrès arrive avec l’électricité en 1926.

 

Et la terre y est fertile avec la cueillette de fraises, blés d’Inde, pois et cosses.

 

On dit que dans le ciel de Scoudouc, trois étoiles près de l’étoile Polaire représentent trois mi’kmaqs qui étaient partis un jour en canot en direction de la Grande Ourse.

 

Mais ils ne seraient jamais arrivés...

 

Toutefois, Mourir à Scoudouc, l’œuvre d’Herménégilde Chiasson, a tracé une voie de clair-obscur et de lumière pour montrer que les Acadiens y arriveront.

 

Que la renaissance acadienne peut accompagner le soleil qui danse dans l’azur lorsqu’apparaît la Vierge Marie!

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Herménégilde Chiasson

Grand-Barachois, N.-B.

Herménégilde Chiasson détient un BA de l’Université de Moncton, un Bachelor of Fine Arts de la Mount Allison University, un  Master of Fine Arts de la State University of New York et un diplôme de L’École nationale supérieure des arts décoratifs de Paris. Il a publié plus de 50 livres, écrit quarante textes pour le théâtre, réalisé plus de quinze films et participé à plus de 150 expositions. Membre de l’Académie royale canadienne, de la Société royale et officier de l’Ordre du Canada, il se méritait en 2017 le prix Strathbutler de la Sheila Hugh MacKay Foundation.

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L’œuvre qu’il a réalisée dans le cadre de l’exposition Irréductibles racines est inspirée de l’origine mi’kmaq du nom « Scoudouc ».

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Le premier tableau présente les profils familiers qu’on retrouve dans certaines œuvres de l’artiste. Le cœur du triptyque : un ciel traversé par une écriture qu’on présume amérindienne. Puis, s’inscrivant comme le point d’orgue de l’ensemble, d’altières figures amérindiennes, de la pointe de la coiffe au pli ample de la cape aux motifs géométriques, dominent l’espace du tableau.

Herménégilde Chiasso
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Margaret Labillois

Première Nation
Eel River Bar, N.-B.

Margaret Labillois est née en 1923, Elle est une aînée fort respectée des Premières nations. Elle a été la première de la communauté d’Eel River Bar à être diplômée de l’école du couvent de Dalhousie. 

 

En 1970, Margaret Labillois a été nommée chef de la Première nation d’Eel River Bar, devenant ainsi la première femme autochtone à occuper ce poste au Nouveau-Brunswick. Elle a été chef pour une durée de deux mandats.

 

Après ce séjour en politique, Margaret Labillois a mis ses efforts à faire revivre la culture et la langue mi’kmaq. Elle s’est inscrite à la Lake Head University, à Thunder Bay, en Ontario. En 1982, elle a obtenu son diplôme avec mention d’honneur.

 

Mentionnons qu’elle a mis sur pied dans sa communauté un programme d’enseignement visant à faire revivre la culture mi’kmaq (Native Language Program). 

 

Son implication hors du commun a fait qu’au fil du temps, Margaret Labillois est devenue une référence en matière de valorisation des valeurs de la culture des Premières nations.

 

Dans le cadre de l’exposition Irréductibles racines, l’artiste est associée au nom « Scoudouc ».

Margaret Labillois
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