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Es-ed-eiik/Shediac

Court d'eau qui s'enfonce profondément dans les terres

Artistes

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Diana Leblanc

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Cynthia Sewell

Shediac

 

Shediac de Es-ed-eiik signifiant cours d’eau qui s’enfonce profondément dans les terres.

 

La ville de Shediac se nommait La Batture.

 

Shediac, ou Chedaïque, englobait aussi tous les lieux autour de la baie, de Grand-Digue à Barachois. Et la baie de Shediac est formée de l’embouchure de deux cours d’eau, la Shediac et la Scoudouc.

 

À deux pas du pays de Cocagne.

 

À l’époque, le campement mi’kmaq le plus important du sud-est.

 

Lieu d’exportation et d’exploitation de la main-d’œuvre acadienne : le bois, les produits agricoles, les trieuses de pommes de terre, le homard en « canne ».

 

L’industrialisation s’installe avec les locomotives qui débarquent en 1854, l’Hercule et le Samson. Par rails et vagues avec la voie ferrée, le port de mer, le Quai de la reine et celui de la Pointe-du-chêne. Avec les vaisseaux à vapeur Shédiac-Charlottetown et les Pères de la Confédération sur le Queen Victoria en 1864. Beaucoup plus tard apparaît le service de poste aérienne avec hydravion.

 

Coincée entre l’élite commerçante anglophone du Cap-de-Shédiac et la Pointe-du-chêne, La Batture en herse un coup.

 

Que de messes blanches sans missionnaires, que de nuits blanches de nos mères héroïques!

 

Mais on s’amuse aussi avec la course de chevaux sur la baie gelée au lendemain du jour de l’An.

 

En 1911, face à trois cent cinquante anglophones, on retrouve onze cents Acadiens qui paient deux taxes pour les écoles, la publique et la catholique. Ça en prenait des queues de homard.

 

Le chiac, mode de résistance, devint la façon de survivre.

 

L’étoile de l’Acadie est assombrie par des siècles de domination anglaise, mais lente remontée vers l’azur.

 

Lieu de villégiature, cachet superbe, plages accueillantes aux alentours.

 

Lors des feux chalins, on imagine les avions d’Italie du temps de Mussolini.

 

Si on tend l’oreille, on croit entendre le rossignol acadien Anna Malenfant.

 

Si on écarquille les yeux, on peut entrevoir le grand patriote Pascal Poirier.

 

Si on renifle un peu, la brise marine raconte l’histoire de cette capitale mondiale du homard.

 

Comme le nom de Cocagne en langue amérindienne signifie on retourne toujours chez nous, ce qui englobe Shediac, on comprend le besoin de revenir là où tout a commencé.

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Diana Leblanc

Moncton, N.-B.

Diana Leblanc est originaire de Rogersville, au Nouveau-Brunswick. Elle habite présentement dans la région de Moncton. Elle détient un baccalauréat en arts visuels de l’Université de Moncton et travaille comme technicienne au département d’arts visuels de l’Université de Moncton. 

 

Diana Leblanc a participé à de nombreuses activités dans le domaine de la céramique sculpturale. En 2000, elle a été nommée artiste de l’année en arts visuels pour l’exposition Présence 27. Elle a réalisé la sculpture monumentale Fais-moi une place pour le Monument en hommage aux femmes, à Moncton, à l’occasion de la Marche mondiale des femmes en 2000. L’œuvre est située au Conservatoire de musique Chocolate River à Dieppe. Elle a également participé à de nombreuses expositions solos et de groupe au Canada et aux États-Unis.

 

À travers sa démarche artistique, elle s’intéresse à l’être humain en relation avec ce qui l’entoure. Son exploration lui permet de comprendre la force et la faiblesse de celui-ci. Les visages et les corps démontrent parfois une expérience de vie tragique.

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L’œuvre qu’elle a réalisée pour l’exposition Irréductibles racines est inspirée de l’origine mi’kmaq du nom « Shédiac ».

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Pour la réalisation cette œuvre, elle s’est inspirée de l’importance du transport sur les rivières en canot, à l’époque où les Mi’kmaq ont sûrement tendu la main aux Acadiens pour assurer leur survie. Cette œuvre évolue autour de la douleur et de la souffrance d’un certain passé, l’un s’accrochant inconsciemment à l’autre.

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Cynthia Sewell

Première Nation
Pabineau, N.-B.

Cynthia Sewell est une artiste des Premières nations originaire de Pabineau, au Nouveau-Brunswick. Elle œuvre au sein du Conseil des Arts du Nouveau-Brunswick à titre de représentante des artistes mi’kmaq. 

 

Elle est artiste depuis 1980. Son matériau de prédilection est le bois et elle travaille également à des œuvres comprenant de la broderie à partir de perles de porcelaine et de perles de bois.

 

Pour la réalisation de cette œuvre, elle a été guidée par Jean Bourgeau Jr., de Saint-Jean Port-Joli, au Québec.

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L’œuvre qu’elle a réalisée pour l’exposition Irréductibles racines est inspirée de l’origine mi’kmaq du nom « Shédiac ».

Cynthia Sewell
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