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Oosomogwek/Shemogue

Rivière fourchue par ses deux branches 

Artistes

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Bernard Dugas

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Francine Francis

Shemogue

 

Du mi’kmaq Semogoig gisna ou Oosomogwek : rivière fourchue à cause de deux branches de sa rivière.

 

Rivière ayant la forme d’une corne.

 

On parle aussi de « lieu de nourriture pour les outardes ».

 

Hommage aux mi’kmaqs que les Malécites nommaient « peuple de l’eau salée ».

 

Ils se rendaient en mocassins ou en raquettes jusqu’au fort Beauséjour.

 

Shemogue, des Acadiens s’installent en 1754, mais la déportation fait table rase.

 

En 1804, viennent les familles de Menoudie.

 

Dès 1939, premier boucanier de harengs au Petit-Cap avec les Jacob et les Le Blanc.

 

Chimougoui, abondance de coquillages pour se nourrir et havre naturel protégé par le Petit-Cap d’un côté et la Pointe-à-Comeau de l’autre.

 

Les gens adorent taquiner et danser. On sacre en Anglais, ce n’est pas un péché.

 

Avant de devenir évêque de Bathurst, un fils du pays, Camille-André Le Blanc, a fondé en 1933 l’Association des pêcheurs de Petit-Cap, la première coopérative du N.-B. 

 

Quant au grand Maurice Léger, longtemps curé à Shemogue, un vrai apôtre de la première heure, ami des arts, des lettres et de l’histoire, il fut reconnu pour sa belle humanité.

 

Shemogue, agriculture et culture du tabac, fromagerie, moulin à bois, forges, construction de bateaux, pêche au homard, éperlans et pétoncles. Sans oublier le courage des travailleuses de « shop » dans les homarderies.

 

Dans l’aube rosée, la fumée des boucaniers aiguise l’appétit avec le hareng pour les Caraïbes.

 

Shemogue, bordé par la Mer rouge en raison de la couleur de la terre; il ne manque qu’un Moïse acadien pour ouvrir les eaux jusqu’à l’île Saint-Jean avec un panier en racines de frêne rempli de textes en écriture amérindienne de l’abbé Maillard Shemogue bordé de noms évocateurs : Tidiche, Cap-Pelé, Robichaud, tintamarre, baie Verte, Jolicœur alors que veille pour la région, à Barachois, la plus vieille église acadienne en bois. 

 

Shemogue, hommage à l’ingéniosité de ses habitants et aux gens qui redorent l’échine, car les aboiteaux s’éveillent.

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Bernard Dugas

Caraquet, N.-B.

Originaire de Caraquet au Nouveau-Brunswick, Bernard Dugas a été parmi les premiers artistes à fonder sa propre galerie d’art dans la région.  Il a également été l’instigateur de Concept Artis, qui offrait des ateliers d’art pour jeune public et pour adultes et a dirigé une galerie d’art commerciale. 

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Il a au fil du temps réalisé plusieurs décors et accessoires pour les projets de théâtre de la famille Basque et a travaillé pendant de nombreuses années à la réalisation de décor pour différents films réalisés au Nouveau-Brunswick.

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Parmi ces projets récents mentionnons qu’il a travaillé à un nombre impressionnant de création de décors et affichage pour le Festival des arts visuels en Atlantique, Caraquet en bleu, le Festival acadien de Caraquet, le Gala de la chanson de Caraquet et le Salon du livre de Shippagan, le Théâtre populaire d’Acadie pour ne mentionner ici que quelques-uns des organismes culturels avec lesquels il a travaillé. 

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Parmi ses projets les plus récents, la création des sculptures pour le projet de marionnettes géantes Les Grands Escogriffes du Festival acadien de Caraquet et a réalisé les sculptures de goélands pour le projet Les Sentinelles installé au Carrefour de la mer à Caraquet; mentionnons également en 2021 et 2022 la réalisation d’un décor pour un espace jeunesse au Village Historique acadien.

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Bernard Dugas a également collaboré comme concepteur et artiste au projet d’exposition permanente Tropisme installé Place du Vieux Couvent à Caraquet. Il a créé il y a de cela une dizaine d’années l’atelier Duka, une entreprise dédiée à la réalisation de décors, d’affichage et d’éléments de décors.

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L’œuvre qu’il a réalisée pour l’exposition Irréductibles racines est inspirée de l’origine mi’kmaq du nom « Shemogue ».

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Dans cette œuvre, on retrouve le parcours sinueux et lumineux de l’eau, s’inscrivant avec force, rythmant au passage une terre fertile.

Bernard Dugas
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Francine Francis

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Première Nation
Eel Ground, N.-B.

Francine Francis est une artiste visuelle mi'kmaq de la Première Nation de Metepenagiag, au Nouveau-Brunswick. Elle a obtenu un baccalauréat en arts en beaux-arts autochtones de la Saskatchewan Indian Federated College, maintenant connu sous le nom de First Nations University, à Regina, en Saskatchewan.

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Elle a été membre du conseil d'administration du Conseil des arts du Nouveau-Brunswick et du Conseil d'artisanat du Nouveau-Brunswick et a agi comme juré pour le Conseil des Arts du Canada et le Conseil des arts du Nouveau-Brunswick.

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Francine a participé à des expositions collectives à la Galerie d'art Beaverbrook, à la Galerie McCains, aux musées de Moncton et de Saint John, à la Galerie d'art de la Nouvelle-Écosse à Halifax et à Yarmouth, au Khyber Art Centre à Halifax, à la Galerie Rosemont à Regina, à la Galerie Schloss Monchental en Allemagne et à la Deutsche Werkstaetten Hellerau, à Dresde, en Allemagne.

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L'année dernière, elle a présenté une exposition solo intitulée " Pem-ketmeneji wisisk, nmejk, jipji'k - Ils commencent à disparaitre, les animaux, les poissons, les oiseaux ", à la galerie Artcadienne du Carrefour Beausoleil, à Miramichi.

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Ses résidences d'artiste comprennent une résidence d'artiste à l'école élémentaire Metepenagiag, le Metepenagiag Heritage Park, la résidence d'artiste du Deanery Project "Path We Share" à Lower Ship Harbour, en Nouvelle-Écosse, et la Art Gallery of Nova Scotia à Yarmouth.

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Ses œuvres font partie des collections permanentes de la Galerie d'art Beaverbrook, de la Banque d'œuvres d'art du Nouveau-Brunswick, à Fredericton, du Musée du Nouveau-Brunswick, à Saint John, au Nouveau-Brunswick, de la province de la Saskatchewan, à Regina, du ministère des Affaires indiennes et du Nord, à Amherst, en Nouvelle-Écosse, de la Banque Toronto-Dominion, à Fredericton, du Parc du patrimoine Metepenagiag, du Collège communautaire du Nouveau-Brunswick, à Miramichi, et du ministère des Pêches et des Océans, à Dartmouth, en Nouvelle-Écosse.

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L’œuvre qu’elle a réalisée dans le cadre de l’exposition Irréductibles racines est inspirée de l’origine mi’kmaq du nom « Népisiguit ».

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La Népisiguit, c’est d’abord une rivière majestueuse, parfois bouillonnante. C’est une rivière à saumon. C’est un endroit où l’artiste se rendait souvent avec son père, alors qu’elle était enfant, pour des visites chez des amis amérindiens qui habitaient ces lieux.

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Ces expéditions avec son père à Népisiguit alimentèrent donc très tôt chez elle une curiosité pour cette vie qui s’offrait à son regard, cette vie dans la nature.

Francine Francis
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