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Sepagunchiche/Shippagan

Passage des canards

Artistes

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Joël Boudreau

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Shawn McBain

Shippagan 

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Chipagan, Shippegan, Shippagan...

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Du mi’kmaq sepagunchche ou chipaganchiche : « passage des canards ».

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Migration perpétuelle, aller-retour des Acadiens, comme l’aigle pêcheur qui revient nicher sur les grands poteaux le long des routes.

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La saga de 1755 avec Jean-Baptiste Robichaud : Port-Royal, Virginie, Angleterre, France, Malouines, La Martinique. À Shippagan, en 1793, avec sa Félicité Cyr.

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Pays des pointes qui s’avancent dans la mer.

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Pointe-Brûlée, Pointe-Sauvage, Pointe à Barnache, Pointe à Rosanne. 

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Et Le Goulet, auparavant la nouvelle Jérusalem. 

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Sans oublier l’orme des ancêtres et la Hêtrière, ancien nom du centre-ville. 

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Souvenons-nous aussi du vieux crucifix en bois sculpté de l’église de 1822.

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Et la chaleur réconfortante des poêles à bois des écoles de rang.

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Omniprésence de la pêche au son des claquements de voiles et du pic et poc.

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Tentative de s’affranchir des Loggie, des Robin, la tradition des « shopes » à poissons.

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Esclavage et lente remontée vers la lumière. 

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Époque de la United Church.

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Trafic d’alcool avec Saint-Pierre-et-Miquelon.

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En 1927, vol transatlantique de l’Italien Pinedo et son hydravion. 

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Shippagan, pays de caps noirs et de tourbières.

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Surgit le Collège Jésus-Marie pour filles en 1948; l’enfant grandit en campus universitaire.

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Et la survie s’agrémente de pâtisseries avec boulangerie et Café royal.

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Le crabe connu auparavant comme « de la rapace » devient le fleuron et la marque de commerce.

 

Basile Roussel du Goulet initie le « petit Klondike ».

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L’Institut de recherche sur les zones côtières est porteur d’avenir.

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La mer et le vent ont sculpté le pays de Shippagan et de Michel Conte. 

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Les navires tissent une couronne autour des quais envoûtants. 

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Comme l’outarde, oiseau superbe, Shippagan ne se livre pas facilement.

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Mais quand il se donne, il est loyal, chaleureux, généreux.

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Joël Boudreau

Ottawa, Ont.

Oeuvre Joël Boudreau

Joël Boudreau sculpte depuis l’âge de 12 ans. Originaire de Dunlop, NB et vit présentement à Ottawa. Il débute sa carrière en sculptant le bois. Par la suite, il complète un Baccalauréat en arts visuels à l’Université de Moncton  et poursuit des études en dessin par ordinateur au Cégep de Ste-Foy. Son cheminement artistique le mène à Paris en 1997, où il approfondit sa recherche en conception d’images par ordinateur dans une compagnie de design. En 2000, il se rend en  Afrique où il explore les rudiments des techniques anciennes du coulage de bronze. Il apprend également à forger et suit des cours en joaillerie, sculpture et patines.

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Parallèlement, il réalise des illustrations pour des livres pour enfants. 

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Récipiendaire de plusieurs bourses du Conseil des arts du Nouveau-Brunswick et du Conseil des arts du Canada, il crée de nombreuses œuvres sculpturales et installatives en utilisant le bois, le métal, la pierre et autres matériaux et objets recyclés. Ses œuvres font parties de la Banque d'œuvres d'art du Nouveau-Brunswick et de La Galerie d’art Louise et Reuben-Cohen. Il expose au Nouveau-Brunswick ainsi qu’au Québec et en France. En 2010, il reçoit le Prix Éloize, artiste de l'année en arts visuels au Nouveau-Brunswick. Il a également participé à plusieurs reprises au Festival des arts visuels en Atlantique à Caraquet, Nouveau-Brunswick.

Son univers artistique témoigne d’une quête spirituelle centré autour de préoccupations et de questions existentielles touchant la place de l'humain dans notre société. En 2013, Joël Boudreau a créé une œuvre monumentale sur la relation médecin, patient et environnement pour l’Université de Moncton. Toujours à la recherche d'approfondit sa démarche artistique, Joël est allé à des ateliers de création au Arts Center de Banff (Alberta) en 2013.

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Au cours des dernières années, il a réalisé plusieurs expositions solo et a participé à de nombreux événements artistiques, notamment au Symposium d’art actuel de Caraquet, en juillet 2009.

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L’œuvre qu’il a réalisée pour l’exposition Irréductibles racines est inspirée de l’origine mi’kmaq du nom « Shippagan ».

Joël Boudreau
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Shawn McBain

Première Nation
Eel River Bar, N.-B.

Shawn McBain est un artiste de la Première nation d’Eel River Bar, au Nouveau-Brunswick. 

 

Shawn McBain puise beaucoup de son inspiration dans la musique, principalement de la flûte. Sa plus grande performance en musique a été donnée lors des cérémonies d’ouverture des Jeux d’hiver du Canada. 

 

Artiste visuel de grand talent, il crée de magnifiques pièces de bois brûlé dans lesquelles il incorpore des dessins et une imagerie qu’il a développée depuis de nombreuses années. Son talent est reconnu et ses œuvres font désormais partie de plusieurs collections privées dans les communautés des Premières Nations du Nouveau-Brunswick.

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L’œuvre qu’il a réalisée pour l’exposition Irréductibles racines est inspirée de l’origine mi’kmaq du nom « Shippagan ».

Shawn
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