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Neqotkuk/Tobique 

Qui fabrique des arcs

Artistes

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Norbert Gionet

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Garry Sanipass

Tobique

 

La réserve malécite se trouve à la jonction de la rivière Saint-Jean et de la Tobique.

 

Tobique veut dire en langue malécite : qui fabrique des arcs.

 

Complicité de la racine pour l’arc et, pour la pointe de flèche, la pierre taillée.

 

Que d’histoire dans cette fabrication.

 

Que d’espoir pour chasser et se défendre.

 

Tobique, lieu de chasse, de pêche, de trappe depuis des millénaires.

 

Époque où la truite couvrait la rivière comme des confettis.

 

Époque des gros pins qu’on envoyait en Angleterre.

 

Époque des caribous, qui disparurent quand la mousse devint rare.

 

L’ère où les peaux d’orignaux servaient pour les ceintures blanches des grands manteaux gris foncé des soldats canadiens.

 

Les Amérindiens savaient lire les signes de la nature, les formations géologiques, le comportement d’une forêt en feu, les habitudes des poissons et des animaux.

 

 

Excellents pagayeurs, ils servaient de guides pour les membres du Tobique salmon club.

 

Lord Strathcona fit bâtir une résidence de pêche pour le duc de Connaught, gouverneur- général. La faune haut placée du Canada et des États ne côtoyait pas les héros obscurs du quotidien.

 

Ils ne portaient pas non plus les sous-vêtements fabriqués avec la laine que les femmes tissaient au rouet, les « changes de dessous » épais d’un quart de pouce, pour se protéger autant du froid en hiver que de la chaleur en été.

 

On a parlé d’or et de pierres précieuses à l’orée des montagnes bleues.

 

On cherche encore la butte d’or à Giberson.

 

La richesse, c’est la nature; un trésor est caché dedans.

 

Gardé par l’ours noir, l’écureuil roux et l’arc tendu.

 

Et par cette flèche qui traverse des millénaires pour atteindre l’infini.

 

Le Malécite connaît la valeur des choses : je prendrai un saumon, mais je refuserai ton dollar; tout ne s’achète pas, a-t-il dit au touriste.

 

Les Malécites, comme les mi’kmaqs, demeurent nos archives vivantes.

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Norbert Gionet

Vancouver, BC.

Originaire de Caraquet, au Nouveau-Brunswick, Norbert Gionet est un artiste polyvalent. Il a entre autres travaillé à la réalisation de décors de cinéma pour différentes productions cinématographiques et a réalisé de nombreux décors pour différents événements artistiques.

On peut admirer plusieurs de ses sculptures publiques dans la région.

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Entre autres réalisations, mentionnons la sculpture intitulée Reine au cœur d’Acadie, installée sur le site du Carrefour de la mer de Caraquet.

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L’œuvre qu’il a réalisée pour l’exposition Irréductibles racines est inspirée de l’origine mi’kmaq du nom « Tobique ».

Norbert Gionet
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Garry Sanipass

Bouctouche, N.-B.

Né en 1970, Garry Sanipass est un artiste autochtone de la Première Nation de Bouctouche. Il considère que la motivation est ce qui inspire son art. Le français n’est pas sa langue maternelle. Pendant ses années à l’école primaire, il ne comprenait pas le français, mais fréquentait tout de même une école francophone. Il avait toujours le besoin de créer un lien avec les autres et le dessin lui permettait de communiquer avec les gens quand le langage ne le lui permettait pas. Il s’est donc retiré donc du reste du monde pour étudier et s’émerveiller devant les livres de la renaissance italienne. Il savait depuis son très jeune âge qu’il voulait devenir un artiste et, chaque fois qu’il en avait la chance, il dessinait et apprenait. La composition était introuvable. Il avait évidemment un plan qui comprenait le domaine de l’art, mais celui-ci était très bien caché. Ainsi, plus tard dans sa vie, il a suivi un cours en conception graphique au College Mckenzie de Moncton où il a appris la base de la composition. Avec la conception graphique et son intérêt pour l’histoire de l’art, il a développé son propre style d’art et de communication.

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Dans le cadre de l’exposition Irréductibles racines, l’artiste est associé au nom

« Tobique ».

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Gary Sanipass
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